Les travaux de Samuel Etienne s'inscrivent dans une tradition naturaliste de la géographie physique, notamment la géomorphologie. En 1995, après un séjour à l'Université d'Ulster en Irlande du Nord, il soutient une maîtrise de géomorphologie des littoraux volcaniques de l'Antrim, dont le site de la Chaussée des Géants. Paysages volcaniques, notamment littoraux, et interactions roches-flore constitueront dès lors un leitmotiv des recherches futures : DEA puis thèse de doctorat nouveau régime en Islande du Sud (biogéomorphologie d'un milieu périglaciaire humide), dynamiques des côtes rocheuses volcaniques (Islande, Pacifique Sud). La dimension biogéomorphologique des travaux se retrouve à différentes échelles : depuis l'échelle macroscopique des récifs coralliens du Pacifique Sud jusqu'à l'échelle microscopique des cortex rocheux (moraines islandaises, parois sculptées des temples khmers d'Angkor).

Par ailleurs, sa connaissance intime des médias alternatifs, notamment les productions des amateurs ("fans") l'ont amené à produire régulièrement des articles de recherche sur la presse alternative (fanzines do-it-yourself). Depuis 2019, il a choisi de consacrer sa recherche à l'étude des fanzines, notamment scientifiques, et aux formes éditoriales du dialogue entres sciences de la nature et arts. Il coordonne les ateliers ACAZINE, le fanzine nouvel outil de recherche académique au Campus Condorcet (2021-2022).

Fiction-Science : creuser pour mieux comprendre le dialogue entre art et sciences. Avec l'ESADHaR Rouen.