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Maxime
RATINIER
Maître de conférences
Section : Sciences de la Vie et de la Terre
Thématiques :
Infectiologie

Biographie

Maxime Ratinier a obtenu sa thèse, portant sur le virus de l’hépatite C, dans le laboratoire de Bio-informatique et RMN Structurales au sein de l'Institut de Biologie et Chimie des Protéines (IBCP, Lyon).

Il a ensuite effectué son stage postdoctoral (2008-2015) à l'Université de Glasgow (Royaume-Uni) au sein du Centre for Virus Research dirigé par le Pr Massimo Palamrini où il y a initié une nouvelle thématique de recherche portant sur l'étude du virus de la fièvre catarrhale ovine (Bluetongue virus, BTV). Il a notamment identifié une nouvelle protéine virale, NS4, un antagoniste de la voie de l’interféron et un facteur de virulence du virus chez son hôte naturel, le mouton. En parallèle, il a aussi participé à la caractérisation de la réponse antivirale médiée par les ARN interférents dans les cellules de Culicoïdes, l'insecte vecteur de BTV et du virus Schmallenberg.

Depuis sa nomination en tant que maître de conférences au sein de l'EPHE, Maxime Ratinier travaille sur deux arbovirus de la famille des Phenuiviridae et du genre Phlebovirus, les virus de la fièvre de la vallée du Rift et Toscana, avec pour objectif de caractériser les facteurs viraux impliqués (i) dans la pathogénèse induite par ces virus chez leurs hôtes mammifères (Homme et/ou ruminants) ; et (ii) dans la capacité de ces virus à être transmis par leurs vecteurs insectes (moustiques et/ou phlébotomes).

Il est depuis 2021 responsable de l’équipe Biologie de Bunyavirales au sein de l’unité IVPC à Lyon.

Programmes de recherche

  • Le projet InfectioTron propose une approche de santé globale intégrée et multidisciplinaire des maladies infectieuses.
  • Le projet Micro-Be-Have cherche à comprendre comment les micro-organismes interfèrent avec le choix de la niche et du partenaire chez les insectes pour développer de nouvelles méthodes de contrôle des ravageurs et des vecteurs de pathogènes.
  • Le projet FORESEE étudie, à travers une approche multidisciplinaire, les principaux facteurs de l'émergence du virus de la fièvre de la vallée du Rift au Sénégal et en Mauritanie de 2010 à 2015. Les principaux objectifs du projet sont :
    - identifier et étudier les facteurs liés à la virologie, au climat et à la mobilité animale susceptibles d'influencer les foyers de FVR ;
    - cartographier les interactions entre les caractéristiques génétiques virales et la gravité de l'épidémie dans l'espace et le temps ;
    - développer des méthodes efficaces plus détaillées et à jour pour la prédiction, la prévention et le contrôle des épidémies de FVRV en Afrique de l'Ouest.

Maxime Ratinier a obtenu sa thèse, portant sur le virus de l’hépatite C, dans le laboratoire de Bio-informatique et RMN Structurales au sein de l'Institut de Biologie et Chimie des Protéines (IBCP, Lyon).

Il a ensuite effectué son stage postdoctoral (2008-2015) à l'Université de Glasgow (Royaume-Uni) au sein du Centre for Virus Research dirigé par le Pr Massimo Palamrini où il y a initié une nouvelle thématique de recherche portant sur l'étude du virus de la fièvre catarrhale ovine (Bluetongue virus, BTV). Il a notamment identifié une nouvelle protéine virale, NS4, un antagoniste de la voie de l’interféron et un facteur de virulence du virus chez son hôte naturel, le mouton. En parallèle, il a aussi participé à la caractérisation de la réponse antivirale médiée par les ARN interférents dans les cellules de Culicoïdes, l'insecte vecteur de BTV et du virus Schmallenberg.

Depuis sa nomination en tant que maître de conférences au sein de l'EPHE, Maxime Ratinier travaille sur deux arbovirus de la famille des Phenuiviridae et du genre Phlebovirus, les virus de la fièvre de la vallée du Rift et Toscana, avec pour objectif de caractériser les facteurs viraux impliqués (i) dans la pathogénèse induite par ces virus chez leurs hôtes mammifères (Homme et/ou ruminants) ; et (ii) dans la capacité de ces virus à être transmis par leurs vecteurs insectes (moustiques et/ou phlébotomes).

Il est depuis 2021 responsable de l’équipe Biologie de Bunyavirales au sein de l’unité IVPC à Lyon.