Jean-Luc
LAMBERT
Maître de conférences
Section : Sciences religieuses
Chaire : Courants religieux du monde russe et russisé (XVIIIe-XXIe s)
Thématiques :
Anthropologie Religions, croyances et spiritualités

Biographie

Jean-Luc Lambert est depuis 2003 titulaire de la maîtrise de conférences « Courants religieux du monde russe et russisé (XVIIIe-XXe siècles) » à la section des sciences religieuses de l’EPHE. Il est membre du GSRL (UMR 8582) et dirige le Centre d’Études Mongoles et Sibériennes.

 

Après une thèse en anthropologie, il a consacré une monographie au chamanisme nganassane, un petit peuple de l’Arctique réputé pour son « grand chamanisme ». Dans les années 1990, il a vécu près de deux ans en Russie afin de mener des enquêtes de terrain et de travailler dans les archives. Les sociétés sibériennes sont intégrées dans l’espace politique russe et certaines entretiennent des échanges économiques avec les Russes depuis près de mille ans. Les stratégies autochtones d’adaptation ont été variées. Certains groupes ont privilégié un isolement relatif. D’autres se sont vite confrontés au monde russe, les Ougriens de l’Ob en sont le meilleur exemple. C’est précisément chez ces derniers que le « renouveau religieux » est le plus tôt attesté en Sibérie, avec de spectaculaires « fêtes de l’ours » organisées dès la perestroïka sur le modèle de celles d’antan.

 

Pour analyser ces systèmes de rites et de représentations, Jean-Luc Lambert les appréhende dans la durée et il s’intéresse en particulier à leurs transformations depuis le XVIIIe siècle. La question des interactions religieuses entre les Russes et les peuples non-slaves animistes n’a été que très peu étudiée. Pourtant, elle est essentielle.

Jean-Luc Lambert est depuis 2003 titulaire de la maîtrise de conférences « Courants religieux du monde russe et russisé (XVIIIe-XXe siècles) » à la section des sciences religieuses de l’EPHE. Il est membre du GSRL (UMR 8582) et dirige le Centre d’Études Mongoles et Sibériennes.

 

Après une thèse en anthropologie, il a consacré une monographie au chamanisme nganassane, un petit peuple de l’Arctique réputé pour son « grand chamanisme ». Dans les années 1990, il a vécu près de deux ans en Russie afin de mener des enquêtes de terrain et de travailler dans les archives. Les sociétés sibériennes sont intégrées dans l’espace politique russe et certaines entretiennent des échanges économiques avec les Russes depuis près de mille ans. Les stratégies autochtones d’adaptation ont été variées. Certains groupes ont privilégié un isolement relatif. D’autres se sont vite confrontés au monde russe, les Ougriens de l’Ob en sont le meilleur exemple. C’est précisément chez ces derniers que le « renouveau religieux » est le plus tôt attesté en Sibérie, avec de spectaculaires « fêtes de l’ours » organisées dès la perestroïka sur le modèle de celles d’antan.

 

Pour analyser ces systèmes de rites et de représentations, Jean-Luc Lambert les appréhende dans la durée et il s’intéresse en particulier à leurs transformations depuis le XVIIIe siècle. La question des interactions religieuses entre les Russes et les peuples non-slaves animistes n’a été que très peu étudiée. Pourtant, elle est essentielle.