Parutions de mai 2024
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Temps et diplomatie dans l'Europe moderne (XVIe-XVIIIe siècle)
Jean-Claude Waquet
L’histoire du Temps de la diplomatie à l’époque moderne est celle de l’enchevêtrement de ses praticiens dans un dédale de temps désaccordés dont l’horloge, symbole de la modernité, n’était pas le grand régulateur. Elle montre comment ces personnages anxieux de percer l’opacité du futur, familiers des pronostics, mais aussi exposés au dévoilement de l’histoire, faisaient des temps, manipulés ou racontés, une ressource de leur action et l’un des moyens de réaliser leurs fins. Son objet est ainsi l’être au temps et le faire avec les temps de ceux qui étaient dépêchés au loin, et spécialement de Guilleragues, ambassadeur de Louis XIV à Constantinople, qui tient ici le rôle principal. À travers lui et quelques autres, l’univers temporel des acteurs de la diplomatie se trouve restitué, et la diplomatie de l’âge moderne revisitée à partir d’une de ses dimensions les plus essentielles, négligée jusqu’à présent par l’historiographie.
Royauté, écriture et théâtre au Moyen Âge
Mélanges en l'honneur d'Elisabeth Lalou
Sous la direction de Marie Bouhaïk-Gironès, Emmanuel Grélois, Xavier Hélary
Recueil de contributions d'historiens consacrées aux travaux de la professeure Elisabeth Lalou sur l'histoire médiévale, explorant les usages de l'écrit des femmes et des hommes au Moyen Âge à travers divers thèmes tels que les miracles et les farces, Saint Louis et Philippe le Bel, les testaments et les pièces de théâtre ou encore la Normandie et Venise.
Du Christianisme et des hommes dans l’Antiquité tardive
Essais de prosopographie
Sylvain Destephen
Cet ouvrage propose d’examiner l’histoire de la prosopographie, une discipline née en Europe durant la Renaissance et qui a pris sa pleine dimension scientifique à partir du XIXe siècle et donné naissance à plusieurs entreprises collectives dont celle consacrée au christianisme dans l’Empire romain tardif.
À la Renaissance a été forgé le terme savant de prosopographie. D’abord limité à la reconstitution illustrée des généalogies princières, ce terme a pris une nouvelle acception au XIXe siècle pour désigner une discipline scientifique visant à l’étude sérielle d’individus appartenant à un groupe particulier à une époque précise et dans une région donnée. Le monde romain a constitué l’espace privilégié de cette discipline, qui s’est ensuite étendue à d’autres civilisations et d’autres périodes. L’examen des acteurs et des actrices du christianisme ancien a en particulier suscité la naissance d’une vaste entreprise scientifique dont le présent ouvrage montre les avancées accomplies et annonce les progrès futurs.
Recherches francophones sur l’ésotérisme
Sous la direction de Léo Bernard et Tom Fischer
Avant-propos de Jean-Pierre Brach
Ce volume présente les actes de la première journée des doctorants de l’Association francophone pour l’étude universitaire des courants ésotériques (FRÉSO). Organisé durant l’automne 2021, cet événement a rassemblé de jeunes chercheuses et chercheurs venus d’horizons disciplinaires variés, mais dont les travaux touchent tous, à des degrés divers, à l’histoire de « l’ésotérisme ». Les articles regroupés ici témoignent de la vitalité de ce champ de recherche en plein expansion : études littéraires et hispaniques, historiographie, socio-histoire, histoire des sciences, histoire globale, autant d’approches mobilisées dans une perspective pluridisciplinaire qui fait la force et l’intérêt de cette spécialité universitaire. De Gabriele Rossetti à Alejandro Jodorowsky, du végétarisme à l’alchimie, du magnétisme français à l’hermétisme argentin, c’est un véritable continent culturel englouti qui fait l’objet de ces études croisées.
